Appellation d'origine contrôlée ou protégée, indication géographique protégée, agriculture biologique… le vin peut bénéficier de différents labels. Leur gestion se place sous la houlette de l'Institut national de l'origine et de la qualité.
Plus connu sous son ancien nom, Institut national des appellations d'origine (Inao), cette structure prend la forme d'un établissement public qui dépend du ministère de l'Agriculture. Elle possède plusieurs casquettes. L'institut étudie les dossiers des vignerons qui souhaitent accoler un signe de qualité à leurs produits et valide les contrôles auxquels ils se soumettent. Il se charge aussi de s'assurer que les labels distinctifs ne sont pas utilisés de manière abusive sur le territoire national et à l'étranger. De plus, cet organisme arrête les contours géographiques d'un terroir. L'Inao concerne en grande partie la production de vin. Mais, depuis 1990, il s'intéresse plus largement aux produits agricoles et alimentaires bénéficiant d'une indication géographique.
Créé en 1935 à la demande des viticulteurs, l'Inao est venu réguler les zones d'appellation contrôlées jusque-là mal encadrées. L'institut définit pour chacune de ces zones productrices de vin une charte de qualité. Au-delà du contrôle, l'organisme apporte son soutien et ses conseils aux viticulteurs qui souhaitent s'engager dans une démarche de labellisation. Il est ancré dans un processus de coopération à l'échelle européenne et doit donc appliquer les directives décidées par l'UE. Ainsi, les agriculteurs qui souhaitent commencer à cultiver de la vigne doivent se tourner vers l'Inao pour en obtenir l'autorisation. Une mesure qui doit permettre de limiter les risques de surproduction et moduler la fabrication d'un vin d'AOC en fonction de la demande.