Utilisée par certains viticulteurs pour la production de vin, la biodynamie est considérée dans le glossaire viticole comme une méthode agricole destinée à renforcer les sols, à les rendre plus sains et plus fertiles.
Ce mode de culture repose pour cela sur un respect de leur structure et des organismes biologiques qui y vivent. Les interactions qui existent entre la vigne et son environnement entrent en ligne de compte. L'idée est de créer un équilibre naturel favorable à la culture du raisin tout en refusant l'introduction de pesticides ou engrais chimiques.
Le mouvement des astres et leur influence magnétique sur la Terre et les cultures sont aussi considérés. Proche de l'agriculture bio, la biodynamie s'en différencie par l'utilisation de préparations "homéopathiques" destinées à renforcer les sols et à soigner les cultures. Elles sont formulées à base de plantes et de minéraux.
En France, la biodynamie commence à séduire dès la fin des années 50, surtout au niveau de la viticulture. Si bien que désormais, ce terme fait partie du lexique du vin.
Deux groupes privés à portée internationale se chargent de la certification des exploitations et des vins biodynamiques. Il s'agit de Demeter et Biodyvin. A eux deux, ils fédèrent un peu plus de 600 domaines viticoles en France.
L'agriculture biodynamique s'appuie sur un courant de pensée développé au début du XXe siècle par Rudolf Steiner, un philosophe d'origine autrichienne.
A la différence des exploitations bio, aucun règlement européen ne vient encadrer ces pratiques. Mais il faut noter que pour obtenir une certification biodynamique, un domaine doit d'abord être cultivé en agriculture biologique.